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Cancer de la prostate : une nouvelle combinaison therapeutique prometteuse

C’est une nouvelle combinaison médicamenteuse prometteuse contre le cancer de la prostate avancé, testée par une équipe de l’Université de Montréal, qui s’avère efficace dans le traitement du cancer de la prostate métastatique. Cette vaste étude internationale menée dans 196 hôpitaux à travers le monde, toujours en cours, apporte déjà des résultats préliminaires encourageants.

» Nous espérons avoir trouvé un traitement bien toléré et efficace pour freiner la progression du cancer de la prostate chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate avancé. Cette approche combine plusieurs molécules et attaque le cancer sur plusieurs fronts « , explique le Dr Fred Saad, chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) et auteur principal de l’étude. 

Il existe peu d’options pour traiter ou freiner un cancer qui s’est propagé à l’extérieur de la prostate et qui résiste au traitement hormonal. Le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, une forme avancée de la maladie, évolue en effet malgré les options thérapeutiques aujourd’hui disponibles: radiothérapie, hormonothérapie et chirurgie de la prostate ou des testicules.

Zytiga ®, en plus du traitement hormonal standard : Depuis 2011, l’acétate d’abiratérone, vendu sous le nom de Zytiga ®, est administré oralement en plus du traitement hormonal standard. Il bloque davantage la production de testostérone, cette hormone masculine qui agit comme un carburant pour les tumeurs cancéreuses.  » Ce traitement et d’autres avancées récentes ont permis de prolonger la survie des hommes avec cancer de la prostate au stade le plus avancé, tout en améliorant leur qualité de vie. L’espérance de vie est passée de 18 mois en moyenne en 2004, à trois ans en 2015″, explique le Dr Saad, professeur de chirurgie à l’Université de Montréal.

La combinaison Zytiga® + un candidat médicament  » JNJ-56021927 « , testée en essai clinique de phase I, montre ici son innocuité chez une quarantaine de patients.  » Les médicaments combinés sont bien tolérés et le traitement semble efficace « , explique le Dr Saad. Ces résultats encourageants ont permis l’autorisation d’une étude clinique de phase III. L’essai, mené chez plus de 900 patients, compare l’efficacité de l’acétate d’abiratérone (1000 mg) et un placebo versus un traitement combinant l’acétate d’abiratérone (1000 mg) et le JNJ-56021927 (240 mg). Dans les deux groupes, les patients reçoivent également de petites doses de prednisone pour aider le traitement et réduire les effets indésirables de l’acétate d’abiratérone.

Les conclusions de cette étude internationale seront connues d’ici 3 ans. Le futur traitement ne pourra donc pas être mis en marché avant plusieurs années. Mais les chercheurs sont très enthousiastes. Ils espèrent que ce premier traitement combiné réussira à retarder la progression de la maladie et à prolonger la vie. Et surtout, à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cette maladie dévastatrice.

Source : UdeM Communiqué du 25 novembre 2015 Promising drug combination for advanced prostate cancer et CDC A Phase 3 Randomized, Placebo-controlled Double-blind Study of JNJ-56021927 in Combination with Abiraterone Acetate and Prednisone Versus Abiraterone Acetate and Prednisone in Subjects with Chemotherapy-naive Metastatic Castration-resistant Prostate Cancer (mCRPC) who did not Receive any Chemotherapy (Visuel@Production multimédia CHUM) –

See more at: http://blog.santelog.com/2015/12/09/cancer-de-la-prostate-avance-une-nouvelle-combinaison-therapeutique-prometteuse-udem/#sthash.11jQmQd8.dpuf

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Study reveals structure of tuberculosis enzyme, could offer drug target

A team of scientists, including several from the U.S. Department of Energy’s Argonne National Laboratory, have determined the structures of several important tuberculosis enzymes, which could lead to new drugs for the disease.

Tuberculosis, caused by Mycobacterium tuberculosis bacteria, has proved incredibly stubborn even in the age of powerful antibiotics, infecting about one third of all people worldwide. Treatment can take up to nine months. It has stealth properties that protect it from antibiotics; it can hide inside human cells, avoiding the body’s immune system while it waits for the opportune moment to multiply; and it’s very resourceful at acquiring resistance.

« What we have now may not work in a few years, » said Andrzej Joachimiak, an Argonne Distinguished Fellow, head of the Structural Biology Center, co-principal investigator at the Center for Structural Genomics of Infectious Diseases and a corresponding author on the new study.

In order to make new drugs, researchers need to search through the thousands of proteins in the bacterial world to find one that does something so important the bacterium can’t live without it—and then make a little block to match.

One such entry point might be IMPDH (inosine-5?-monophosphate dehydrogenase), which is part of a cellular process that controls the making of guanine nucleotides, one of the building blocks for DNA and RNA. It’s so essential that virtually all living organisms, including human and bacterial pathogens, have versions of it.

« What we discovered earlier this year is that the human and bacterial versions bind molecules differently, » Joachimiak said. « This is very important for finding a molecule to build a drug around—you don’t want to inhibit a human enzyme, just the pathogen one. »

Researchers have been interested in the mycobacterium IMPDH enzyme as a drug target for years, Joachimiak said, but haven’t been able to produce it well enough to study it.

The team observed that one part of the enzyme’s structure was particularly wobbly, so they engineered a version without it using resources at the Advanced Protein Characterization Facility and then then determined the structure employing synchrotron protein crystallography at the Advanced Photon Source, a DOE Office of Science User Facility (both at Argonne).

The modified version functions very similarly to the original, Joachimiak said, but is much easier to purify and crystallize for study.

Brandeis University professor Lizbeth Hedstrom and University of Minnesota professor Courtney Aldrich, two of the study’s other research collaborators, had identified several inhibitor molecules that bind to IMPDH, and thus might be a starting point for a drug—but they couldn’t be imaged while interacting with the enzyme. The new engineered enzyme allowed them to capture the structures of Hedstrom’s and Aldrich’s inhibitors in action, locked with IMPDH.

Helena Boshoff at the National Institute of Allergies and Infectious Diseases performed complementary studies showing that these inhibitors do in fact efficiently block mycobacterium growth.

The new structures were deposited into the Protein Data Bank for continued study

More information: Magdalena Makowska-Grzyska et al. Mycobacterium tuberculosis IMPDH in Complexes with Substrates, Products and Antitubercular Compounds, PLOS ONE (2015). DOI: 10.1371/journal.pone.0138976

Source link: http://phys.org/news/2015-11-reveals-tuberculosis-enzyme-drug.html#jCp

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Maladie de PARKINSON : nilotinib, l’anticancéreux qui rebooste la cognition et la motricité

Ce petit essai clinique de l’Université de Georgetown dont les résultats viennent d’être présentés à Neuroscience 2015, la réunion annuelle de la Society for Neuroscience (Chicago), révèle le nilotinib (Tasigna®), un médicament indiqué dans le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) comme efficace pour améliorer la cognition et la motricité chez certains patients parkinsoniens. Alors que le médicament est déjà approuvé, ces données ouvrent un espoir à court terme pour les patients atteints et leur famille.

C’est un petit essai de phase I, d’une durée de 6 mois, de doses croissantes de nilotinib (150 à 300 mg par jour), mené sur 11 patients atteints de la maladie de Parkinson, montre sur 10 d’entre eux des améliorations cliniques significatives :

– l’efficacité sur la cognition, la motricité et l’amélioration d’autres fonctions (constipation) est observée chez la majorité des patients et de manière  » spectaculaire  » : ainsi, un patient, en fauteuil roulant s’est montré capable de remarcher. 3 autres patients ont retrouvé une fluidité de la parole. Le taux de chutes est également réduit.

Ces améliorations des symptômes sont corroborées par l’observation d’évolutions positives dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) de biomarqueurs connus de la maladie de Parkinson (α-synucléine, bêta-amyloïde et tau, dopamine).

Le Dr Charbel Moussa, directeur du Laboratoire sur la démence et la maladie de Parkinson de Georgetown à l’origine de cette découverte des bénéfices du nilotinib dans le traitement des maladies neurodégénératives suggère que le traitement semble pouvoir inverser à un degré dépendant du stade de la maladie, le déclin cognitif et moteur chez les patients atteints de maladies neurodégénératives.

De premiers signaux très prometteurs: S’il reste certes à mener des études plus vastes, avec groupe témoin, avant confirmer ces effets positifs, cependant les premiers signaux sont prometteurs, à plus d’un titre :

         En particulier, le traitement induit une augmentation de la production de dopamine chez de nombreux patients, permettant, dans certains cas de réduire leurs doses de L-dopa ou d’autres médicaments dopaminergiques.

         De plus, cette utilisation du nilotinib, à des doses beaucoup plus faibles que pour le traitement de la LMC n’entraine pas d’effets secondaires sévères.

         le médicament pénètre dans la barrière hémato-encéphalique en quantités supérieures aux médicaments dopaminergiques.

         Enfin, ici à  » petite  » dose, le nilotinib induit une autophagie cellulaire suffisante pour  » nettoyer  » les cellules du cerveau sans entraîner leur mort (comme c’est en revanche le cas, pour les cellules cancéreuses, lorsqu’il est utilisé à plus fortes doses dans le traitement de la LMC).

Seul bémol, c’est un traitement cher, soit plus de 10.000 $/ mois pour 800 mg par jour (dose pour LMC). La dose utilisée dans cette étude était de 150 et 300 mg par jour.

Etude / Neuroscience 2015 17-Oct-2015 Communiqué Cancer drug improved cognition and motor skills in small Parkinson’s clinical trial (Visuel@ Georgetown University)

Source : http://blog.santelog.com/2015/10/20/maladie-de-parkinson-nilotinib-lanticancereux-qui-rebooste-la-cognition-et-la-motricite-neuroscience-2015/

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Un traitement contre le cancer inspiré du parasite du paludisme Un traitement contre le cancer inspiré du parasite du paludisme

Une maladie qui permet d’en guérir une autre. Improbable ? Le parasite du paludisme pourrait pourtant détenir la solution quant à l’administration de molécules anticancéreuses directement aux cellules tumorales.

Ce n’est pas l’allié sur lequel on aurait compté, mais le parasite responsable du paludisme pourrait bien avoir un rôle à jouer dans la lutte contre le cancer. Une équipe mixte des universités de Copenhague (Danemark) et de Colombie Britannique (Canada) a identifié une protéine présente à la surface des globules rouges infestés par Plasmodium falciparum qui se lie avec les cellules du placenta. Or il se trouve que cellules tumorales et placentaires présentent des caractéristiques communes : une croissance rapide et une propension à envahir les tissus voisins. Ali Salanti et ses collègues ont donc émis l’hypothèse que la protéine identifiée dans les cellules placentaires se retrouvaient également dans les cellules cancéreuses. Il suffirait alors d’associer une molécule anticancéreuse à celle-ci qu’elle aille tout droit aux cellules tumorales,expliquent-ils dans leur étude, publiée dans Cancer Cell . De quoi diminuer les effets secondaires et les doses de médicaments administrées tout en augmentant l’efficacité du traitement…

Un mécanisme de défense pour Plasmodium

A la base, cette attraction pour les cellules placentaires est pourPlasmodium une question de survie. Lorsque le parasite passe des glandes salivaires du moustique anophèle au sang humain, il se loge tout d’abord dans le foie et s’y multiplie. Après 5,5 à 7 jours, il sort de l’organe et envahit les cellules sanguines, s’y multipliant à nouveau puis les détruisant pour en envahir d’autres, ce toutes les 48 heures. Mais les hématies ont une durée de vie limitée, environ 120 jours, de sorte qu’elles sont détruites par la rate, le foie ou la moelle osseuse. Pour échapper à la destruction, Plasmodium va induire l’expression, dans la paroi du globule rouge, d’une protéine : VAR2CSA (en abrégé VAR2). Laquelle permettra à la cellule infestée de rester dans le système sanguin. Les cellules placentaires ont une forte affinité pour ces protéines, de sorte que si la patiente est enceinte, les cellules sanguines infestés par le parasite vont investir le placenta en se liant avec un composé présent sur la cellule placentaire, un dérivé du sulfate de chondroïtine (SC). Le fœtus risque alors la mort et sa mère une anémie.

Cibler les tumeurs malignes

Avant d’envisager une quelconque utilisation contre le cancer, les chercheurs se devaient d’abord de valider leur hypothèse, à savoir vérifier que les cellules cancéreuses présentaient le même composé SC que les cellules placentaires et attireraient VAR2. In vitro, ils ont donc mis la protéine au contact de cellules cancéreuses de différents types. Celle-ci s’y fixaient dans 95% des cas (106/111). En les mettant au contact de tumeurs, le résultat était le même : VAR2 était visible dans la paroi des cellules tumorales et dans le stroma (tissu de soutien). Ainsi, sur 676 tumeurs malignes (124 carcinomes du sein invasifs, 20 sarcomes des os -tumeurs se développant à partir du tissu conjonctif osseux- et 532 sarcomes des tissus mous) on retrouvait dans en moyenne 85% des cas des VAR2 au niveau des tissus tumoraux. Autre constat fait par les scientifiques : les tumeurs bénignes fixaient bien moins le VRA2 que les malignes, en l’occurrence des tumeurs métastatiques et les mélanomes les plus invasifs.

Anticancer-VRA2, une association efficace

Dans une seconde phase d’expérimentation, les chercheurs ont exploré la possibilité d’associer VRA2 à des molécules anticancéreuses. Ils ont alors chercher à connaître ses modalités d’assimilation par l’organisme. A cette fin, ils ont associé la protéine à une molécule fluorescente puis injecté le tout dans des cellules cancéreuses humaines (cancer du côlon) in vitro. Une opération qu’ils ont répété sur des souris atteintes d’un cancer de la prostate métastatique. La molécule était internalisée en 10 minutes dans le premier cas et migrait dans la région de la tumeur en 30 minutes dans le second.

Enfin, une association molécule anticancéreuse-VRA2 pouvait être testée. Deux substances l’ont été : de la toxine diphtérique modifiée et de l’hémiasterline (composé issu d’éponges marines et actif contre le cancer de la prostate). Trois doses de toxine diphtérique étaient nécessaires à inhiber le développement de la tumeur. Une dose trop élevée pour l’homme -sur lequel la toxine aurait des effets indésirables- mais qui a prouvé l’efficacité du procédé, car les cellules saines ne présentaient ni toxicité ni anormalités. L’hémiasterline s’est montrée plus prometteuse. In vitro, toutes les cellules cancéreuses au contact du couple VRA2-hémiasterline ont été détruites. Administré à des souris présentant un lymphome ou un cancer de la prostate, les composés ont entraîné une baisse de la croissance des tumeurs. Mieux : 2 des 6 souris atteintes du cancer de la prostate furent complètement remises 32 jours après le premier traitement. Chez des souris présentant un cancer du sein métastatique (des cellules cancéreuses avaient déjà migré dans les os), ce traitement a fait disparaître, après 54 jours, toute trace de métastase chez 5/6 souris. La méthode paraît non seulement efficace, mais aussi précise. Les examens des tissus ont en effet montré l’absence de toxicité et d’anomalies chez les cellules saines. Le parasite de la malaria nous offrira-t-il un moyen de traiter le cancer de façon ciblée et efficace ?

 

Source : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/20151014.OBS7655/un-traitement-contre-le-cancer-inspire-du-parasite-du-paludisme.html

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LA MALADIE D’ALZHEIMER POURRAIT ÊTRE TRANSMISSIBLE

Impensable ! La maladie d’Alzheimer, maladie dégénérative du cerveau la plus répandue, avec plus de 800 000 malades en France, pourrait être contagieuse ! C’est ce que suggère une étude anglaise publiée ce 9 septembre par la revue Nature.

Mais le mode de transmission révélé ici est d’un type bien particulier… Il n’a rien à voir avec celui d’un rhume ou d’une grippe ! En effet, les six patients étudiés par Zane Jaunmuktane et ses collègues de l’University College de Londres auraient été contaminés par des injections d’hormone de croissance humaine.

Déjà mise en cause dans le scandale de la maladie de Creuzfeld-Jacob, autre maladie neurodégénérative, la préparation de l’hormone de croissance humaine était obtenue à l’aide de prélèvements dans la glande pituitaire du cerveau de cadavres.

DES INJECTIONS D’HORMONES DE CROISSANCE CONTAMINÉES AVAIENT PROVOQUÉ UN SCANDALE SANITAIRE

Certains des échantillons d’hormone ainsi obtenus contenaient le prion PrP, une forme d’agent infectieux qui déclenchait la maladie de Creuzfeld-Jacob des années après le traitement. Un destin partagé par 220 autres personnes par le monde, dont 119 en France, sur un total de 30 000 personnes ayant reçu l’hormone (destinée à soigner les retards de croissance des enfants) de 1958 à 1985.

C’était d’ailleurs le cas des six patients étudiés ici, tous décédés des suite de Creutzfeld-Jacob. Sauf que les chercheurs ont également découvert que leur cerveau renfermait des amas de peptide bêta-amyloide, responsable de la maladie d’Alzheimer. Bien connu pour s’accumuler petit à petit dans la matière grise, ce peptide provoque la dégénérescence cérébrale à la base de l’Alzheimer. Lentement mais inexorablement, cette accumulation se traduit par une démence progressive, qui se manifeste généralement au troisième âge.

MÊME JEUNES ET NON PRÉDISPOSÉES À LA MALADIE, CES PATIENTS ONT DÉVELOPPÉ DES SIGNES D’ALZHEIMER APRÈS L’INJECTION

Le détail important ici est que ces patients étaient jeunes (36 à 51 ans), trop jeunes pour développer la forme classique de la maladie liée au grand âge. Or, leur cerveau présentait pourtant des dépôts bêta-amyloïde, très étendus même chez quatre d’entre eux. De plus, aucun de ces patients n’était porteur de prédispositions génétiques aux formes précoces de la maladie, ce qui auraient permis d’expliquer la présence des dépôt de peptide.

Les neuroscientifiques anglais suggèrent donc que ces plaques ont été introduites de l’extérieur, et ne se sont pas développées spontanément dans le cerveau. Leur hypothèse, même s’ils n’en fournissent pas la preuve directe, est que les injections de l’hormone de croissance étaient également contaminées par le peptide bêta-amyloïde.

ALZHEIMER CONTAGIEUX : UNE HYPOTHÈSE D’IL Y A SIX ANS

Si leur recherche fait tant de bruit, c’est que l’idée d’une possible contagiosité de la maladie d’Alzheimer ne date pas d’aujourd’hui : en 2009, déjà, Science&Vie rapportait cette hypothèse. Elle avait été avancée par une équipe anglo-suisse, qui avait observé le développement de la maladie dans le cerveau de souris ayant reçu une injection de peptide bêta-amyloïde.

Si la transmissibilité d’Alzheimer est confirmée chez l’homme (des études plus approfondies débuteront sous peu, notamment à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière sur des cerveaux de patients décédés suite à l’hormone de croissance contaminé au prion PrP), le monde médical devra s’y adapter rapidement. Entre autres, il faudra renforcer les mesures de stérilisation des outils chirurgicaux, car éliminer les prions et les peptides, de nature très adhésive, est plus complexe que stériliser contre les bactéries et les virus, comme on se limite à le faire actuellement.

 

Article édité par Fiorenza Gracci

 

Source : http://www.science-et-vie.com/2015/09/la-maladie-dalzheimer-pourrait-etre-transmissible/

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Elastic drug delivery technology releases drugs when stretched

Researchers from North Carolina State University and the University of North Carolina at Chapel Hill have developed a drug delivery technology that consists of an elastic patch that can be applied to the skin and will release drugs whenever the patch is stretched.

For example, if applied to the elbow, the patch would release a drug when the elbow bends and stretches the patch.

“This could be used to release painkillers whenever a patient with arthritic knees goes for a walk, or to release antibacterial drugs gradually as people move around over the course of a day,” says Zhen Gu, co-senior author of a paper describing the work and an assistant professor in the joint biomedical engineering program at NC State and UNC-Chapel Hill.

The technology consists of an elastic film that is studded with biocompatible microcapsules. These microcapsules, in turn, are packed with nanoparticles that can be filled with drugs.

Here’s how it works: The microcapsules stick halfway out of the film, on the side of the film that touches a patient’s skin. The drugs leak slowly out of the nanoparticles and are stored in the microcapsules. When the elastic film is stretched, it also stretches the microcapsules – enlarging the surface area of the microcapsule and effectively squeezing some of the stored drug out onto the patient’s skin, where it can be absorbed.

“When the microcapsule is stretched from left to right, it is also compressed from bottom to top,” says Yong Zhu, co-senior author of the paper and an associate professor of mechanical and aerospace engineering at NC State. “That compression helps push the drug out of the microcapsule.”

After being stretched, the microcapsule is “re-charged” by the drugs that continue to leak out of the nanoparticles.

“This can be used to apply drugs directly to sites on the skin, such as applying anti-cancer medications to melanomas or applying growth factors and antibiotics for wound healing,” says Jin Di, co-lead author and a Ph.D student in Gu’s lab.

The researchers also incorporated microneedles into the system, applying them on top of the microcapsules. In this configuration, the drugs can be squeezed through the microneedles. The microneedles are small enough to be painless, but large enough to allow drugs to diffuse into the bloodstream through tiny capillaries underneath the skin. “This expands the range of drugs that can be applied using the technology,” says Shanshan Yao, co-lead author and a Ph.D student in Zhu’s lab.

“We’re now exploring how this tool can be used to apply drugs efficiently and effectively to burn patients, and we plan to look at how this could be used for pain relief as well,” Gu says.

“The materials are relatively inexpensive, and the manufacturing process is fairly straightforward, so we’re optimistic that this could be scaled up in a cost-effective way,” Zhu says.

The paper, “Stretch-Triggered Drug Delivery from Wearable Elastomers Containing Therapeutic Depots,” is published online in the journal ACS Nano. Co-authors include Yanqi Ye and Jicheng Yu of the joint biomedical engineering program, and Zheng Cui and Tushar Ghosh of NC State.

The work was supported by the American Diabetes Association, a pilot grant from UNC Chapel Hill’s NC TraCS Institute, and by the National Science Foundation through the ASSIST Engineering Research Center at NC State.

Source link : https://news.ncsu.edu/2015/08/technology-releases-drugs-when-stretched/

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La FDA donne son feu vert pour le premier médicament imprimé en 3D

Le laboratoire américain Aprecia Pharmaceuticals a reçu il y a quelques jours l’autorisation de la FDA pour commercialiser un médicament imprimé en 3D. Le Spritam, dédié au traitement des crises d’épilepsie, pourrait être mis sur le marché dès le premier trimestre 2016.

C’est une première mondiale. Le 3 août dernier, l’agence américaine des médicaments (Food and Drug Administration) a donné son feu vert pour la commercialisation du premier médicament imprimé en 3D. Il s’agit du Spritam, un comprimé administré pour le traitement des crises d’épilepsie développé par le laboratoire Aprecia Pharmaceuticals.

Sur son site, le laboratoire basé dans l’Ohio explique utiliser une technologie de fabrication additive propriétaire : la plateformeZipDose. Protégée par une batterie de brevets, elle permet de superposer de multiples couches de poudre de médicament à l’aide d’une solution aqueuse pour produire, in fine, une structure poreuse soluble dans l’eau. Le procédé permettrait de mettre au point des médicaments dont le dosage peut atteindre jusqu’à 1000 milligrammes par comprimé.

Selon Fabien Guillemot, chercheur à l’Inserm, ces médicaments imprimés en 3D présentent un avantage de taille : « Leur architecture, plus poreuse, leur permet de se dissoudre plus rapidement et donc de déployer le principe actif de façon presque instantanée. Dans le cas du traitement des crises d’épilepsie, qui nécessite un effet rapide, cela constitue un avantage certain.» Pour démontrer cette spécificité, le laboratoire américain a publié sur son site une vidéo dans laquelle on peut voir un comprimé se désintégrer dans l’eau en moins de cinq secondes, contre une quarantaine pour un comprimé classique.

 

Source :http://www.industrie-techno.com/la-fda-donne-son-feu-vert-pour-le-premier-medicament-imprime-en-3d.39282

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Biochemical sensor implanted at initial biopsy could allow doctors to better monitor, adjust cancer treatments

In the battle against cancer, which kills nearly 8 million people worldwide each year, doctors have in their arsenal many powerful weapons, including various forms of chemotherapy and radiation. What they lack, however, is good reconnaissance—a reliable way to obtain real-time data about how well a particular therapy is working for any given patient.

Magnetic resonance imaging and other scanning technologies can indicate the size of a tumor, while the most detailed information about how well a treatment is working comes from pathologists’ examinations of tissue taken in biopsies. Yet these methods offer only snapshots of , and the invasive nature of biopsies makes them a risky procedure that clinicians try to minimize.

Now, researchers at MIT’s Koch Institute for Integrative Cancer Research are closing that information gap by developing a tiny biochemical sensor that can be implanted in cancerous tissue during the initial biopsy. The sensor then wirelessly sends data about telltale biomarkers to an external « reader » device, allowing doctors to better monitor a patient’s progress and adjust dosages or switch therapies accordingly. Making cancer treatments more targeted and precise would boost their efficacy while reducing patients’ exposure to serious side effects.

« We wanted to make a device that would give us a chemical signal about what’s happening in the tumor, » says Michael Cima, the David H. Koch (1962) Professor in Engineering in the Department of Materials Science and Engineering and a Koch Institute investigator who oversaw the sensor’s development. « Rather than waiting months to see if the tumor is shrinking, you could get an early read to see if you’re moving in the right direction. »

Two MIT doctoral students in Cima’s lab worked with him on the sensor project: Vincent Liu, now a postdoc at MIT, and Christophoros Vassiliou, now a postdoc at the University of California at Berkeley. Their research is featured in a paper in the journal Lab on a Chip that has been published online.

Measurements without MRI

The developed by Cima’s team provide real-time, on-demand data concerning two biomarkers linked to a tumor’s response to treatment: pH and dissolved oxygen.

As Cima explains, when is under assault from chemotherapy agents, it becomes more acidic. « Many times, you can see the response chemically before you see a tumor actually shrink, » Cima says. In fact, some therapies will trigger an immune system reaction, and the inflammation will make the tumor appear to be growing, even while the therapy is effective.

Source : http://phys.org/news/2015-08-biochemical-sensor-implanted-biopsy-doctors.html#jCp

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‘Single-molecule Tetris’ allows scientists to observe DNA at the nanoscale

Physicists are using a technique reminiscent of a classic video game to observe DNA on the nanoscale. They call it “single-molecule Tetris.” The approach consists of a device filled with tiny channels and cavities that DNA molecules can move in and out of, resulting in some of the familiar Tetris shapes, like the “L,” the square, and the zigzag (illustrated above: a DNA molecule, in red, occupies four cavities in a zigzag). As the chainlike molecules bend or jump into different shapes, researchers use that information to measure two very specific characteristics of DNA molecules—the width and the confined free energy, or entropy of the molecule. Here, entropy relates to how many ways the energy of the molecule can be arranged. Physically, it correlates to the different shapes the molecule can take while maintaining the same distance between its two ends. Scientists collected data, published this month in Macromolecules, on these parameters to show the precise conditions under which DNA can be trapped in the cavities. It’s a feat that’s extremely difficult to do on such a minute scale, but thanks to single-molecule Tetris, these physicists now have results that could help biologists improve genome sequencing and tease out valuable genetic information from these tiny, confined bits of DNA.

 

Source link : http://news.sciencemag.org/chemistry/2015/07/single-molecule-tetris-allows-scientists-observe-dna-nanoscale

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Studies confirm regorafenib benefit in pre-treated metastatic colorectal cancer

The Phase IIIb CONSIGN study has confirmed the benefit of regorafenib in patients with previously treated metastatic colorectal cancer (mCRC).

Researchers announced the results at the European Society for Medical Oncology (ESMO) World Congress on Gastrointestinal Cancer 2015 in Barcelona

The safety profile and progression free survival were similar to Phase III trial results.

CONSIGN was a prospective, observational study that was initiated to allow patients with mCRC access to regorafenib before marketing authorisation and to assess safety, which was the primary endpoint. The randomised Phase III CORRECT trial previously showed that regorafenib significantly improves survival in patients with pre-treated mCRC and led to regulatory approval.

“We began CONSIGN at the suggestion of the authorities and to fulfil the wishes of patients and doctors for a larger expanded access,” said lead study author Prof Eric Van Cutsem from University Hospitals Leuven, Belgium. “Today we report on safety and progression-free survival in a large cohort of patients that more closely resembles daily clinical practice than the pivotal registration trial.”

CONSIGN included more than 2,800 patients at 188 sites in 25 countries who received regorafenib for a median of 2.5 months. Grade >3 adverse events occurred in 80% of patients. The estimated progression-free survival was 2.7 months and was similar across KRAS wild type and mutant subgroups.

Need to establish guidelines on the management of adverse events to make regorafenib more tolerable for patients

Van Cutsem said, “This study in a real world population of patients with pre-treated mCRC shows a similar safety profile and progression-free survival with regorafenib as shown in the randomised CORRECT trial. The findings add to our knowledge of how to select patients and how to manage toxicities. We need to establish clear guidelines on the management of adverse events to make taking the drug more tolerable for patients.”

Commenting on the data, Dr Dirk Arnold, ESMO spokesperson, director of the Department of Medical Oncology, Klinik für Tumorbiologie in Freiburg, Germany, said, “CONSIGN confirms the efficacy and safety data of the randomised Phase III CORRECT and CONCUR trials. The merit of CONSIGN is that it translates Phase III data into the clinical routine since patients had similar characteristics and pre-treatment to what we see in daily practice.”

The adverse events reported in CONSIGN were within the scope of expectation and comparable to the CORRECT trial, added Arnold. “There were no surprising findings in terms of toxicity,” he said. “All of the adverse events were quite class specific and also likely manageable.”

He added, “CONSIGN depicts what we would expect from an observational trial in this setting. It shows that we have further treatment options for mCRC patients pre-treated with chemotherapy, and that this comes at the cost of a specific, but manageable toxicity profile.”

Regarding the next step in this research area, Arnold said, “Biomarkers have been extensively investigated in the randomised trials but until now nothing has been found that would allow prediction of the benefit of regorafenib for a specific group of patients. I would suggest having a further look at the data in the observational CONSIGN study to see if there are clinical characteristics that identify patients who could benefit more or less from this treatment.”

Source : http://www.europeanpharmaceuticalreview.com/33044/news/industry-news/studies-confirm-regorafenib-benefit-in-pre-treated-metastatic-colorectal-cancer/

 

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